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Journée d’étude du vendredi 17 novembre 2017

VENDREDI 17 NOVEMBRE 2017 DE 9H30 À 16H30
AMPHITHÉÂTRE – LYCÉE AGRICOLE 53000 LAVAL

Introduction à la journée d’Etude du DITEP

09h30 – 09h45

PROPOS INTRODUCTIFS DU PRESIDENT

Mesdames, Messieurs, l’Association Félix-Jean Marchais et l’ensemble de ses professionnels sommes vraiment très heureux d’accueillir autant de professionnels, plus de 35 institutions de la Mayenne, des Pays-de-la-Loire et de la Bretagne. Nous sommes environ 300 personnes réunies dans cet amphithéâtre du Lycée agricole de Laval.

Quand Jean-Pierre BERÇON nous avait évoqué ce projet de journée d’étude ouverte aux diverses institutions, le conseil d’administration a tout de suite adhéré, car cette démarche s’inscrit dans l’idée d’ouverture et de décloisonnement, du travail en coopération, demandés d’ailleurs par les politiques publics et réaffirmés par le décret concernant le fonctionnement en dispositif ITEP du 24 avril 2017.

Merci à notre invité Monsieur Philippe BOUILLOT, directeur thérapeutique du COURTIL, qui a accepté de venir travailler avec nous aujourd’hui.

Merci bien sûr à tous les professionnels qui contribuent à l’organisation de cette journée.

Merci également aux entreprises qui nous ont aidé.

Enfin,merci à l’ARS qui soutient financièrement cette journée d’étude, Monsieur DOMINGO, délégué territorial de l’ARS, et Madame MONSIMIER inspectrice chargée de projet, secteur Handicap.

 

PROPOS INTRODUCTIFS de Jean-Pierre BERÇON :

Mesdames, Messieurs, chers collègues nous avons pensé organiser cette journée pour partager avec vous une certaine approche du travail clinique, que nous tentons de faire au sein de l’association Félix-Jean Marchais. Pourquoi cette thématique du travail à plusieurs ?

Parce que les jeunes que nous accompagnons nous obligent à travailler à plusieurs !

Nous avions déjà travaillé au sein de l’association sur les trouvailles que chacun repère, partage et qui nous aident à accompagner des jeunes aux problématiques complexes et qui nous déroutent.

Nous constatons que parfois à plusieurs au sein de notre institution, nous n’y arrivons pas et qu’avec d’autres institutions, nous sommes parfois nombreux, cela ne marche pas toujours.

Ça veut dire quoi à plusieurs ?

Est-ce ajouter du « plus de professionnels ou plus d’institutions » ?

« À plusieurs » est-ce le contraire de « tout seul » ?

On peut « être seul » et travailler pour autant « à plusieurs ».

Nous constatons que les enfants et adolescents ayant des difficultés psychologiques intenses présentent des logiques singulières.

Dès lors, nous nous efforçons de travailler à plusieurs au sein d’une institution, au sens d’organisation pensée, structurée pour pouvoir repérer les fils d’une logique individuelle masquée par des difficultés psychologiques intenses, déroutantes, complexes qui ne donnent pas prises à des réponses classiques ni en termes de soins, ni en termes éducatif, ni en termes pédagogique.

Nous devons également penser avec d’autres institutions pour tenter d’ouvrir des perspectives à ces enfants, adolescents en souffrance et qui nous mettent tous en difficulté.

Le travail à plusieurs, ce n’est certainement pas une méthode car si méthode il y avait, on pourrait éduquer et soigner, enseigner, indépendamment des professionnels qui seraient alors interchangeables, la méthode ferait le reste.

Pour réfléchir avec nous sur le travail à plusieurs, nous avons donc le plaisir d’accueillir Monsieur Philippe BOUILLOT, directeur thérapeutique au COURTIL, institution Belge connu entre autre par le film de Mariana OTERO « à Ciel ouvert ». Institution qui accueillent des enfants et des adolescents en grande difficultés.

Avec le concours de Philippe BOUILLOT, nous allons nous arrêter pour penser à partir de la lecture de quatre cas cliniques.

 

 

LE TRAVAIL À PLUSIEURS : DES PRATIQUES SINGULIÈRES, UNE LECTURE PARTAGÉE.
Le dispositif ITEP accompagne des enfants, adolescents et jeunes adultes ayant des difficultés psychologiques qui se manifestent par des comportements déroutants, énigmatiques. La coloration particulière de leur lien social (familial, scolaire, avec leurs pairs …) nécessite l’invention d’un travail à plusieurs avec des orientations communes. Que faut-il « discuter » ensemble au niveau d’une équipe, d’un dispositif, au niveau des services et institutions pour que ces sujets trouvent des points d’appui, un ancrage social possible, peut-être original, en tous cas singulier ?

Il ne s’agit pas de faire pareil ou de se compléter; partager les détails de la clinique nous permet de lire ce qui arrive à ces sujets, ce qu’ils demandent sans le formuler et oriente nos interventions.
Bernard SEYNHAEVE indique que la pratique à plusieurs permet notamment que « L’Autre institutionnel se subdivise en une constellation de lieux d’adresse, que ces sujets peuvent exploiter, par exemple pour tisser un lien social, ou qui permet aussi qu’un Autre persécuteur ne s’incarne trop facilement » (Inclassables interventions, in La conférence d’Arcachon).

Comment s’en saisir ?
A partir des cas cliniques, et avec notre invité Monsieur Philippe BOUILLOT, c’est à plusieurs que nous discuterons.
M. Philippe BOUILLOT : psychanalyste, directeur thérapeutique du COURTIL (Belgique) membre de l’école de la cause freudienne, enseignant à la section clinique de Bruxelles.

2017 FJMARCHAIS – conference 17 11 2017 – flyerA4 RV